Vins de Bourgogne #2 : le Beaujolais se réveille


Il fait un frais matinal. La brume s’est dissipée et laisse place à un doux paysage de collines qui s’étend devant moi. Le Mont Blanc se dessine au loin, de l’autre côté de la vaste plaine de la Saône, et la neige le décore d’une silhouette hivernale, même en été. Il paraît que quand on l’aperçoit de si loin, c’est signe de pluie. Je marche un peu et me retrouve vite au beau milieu de la vigne. Des pieds âgés, que l’on nomme respectueusement Vieille Vigne, enracinent leurs corps noueux dans un sol qui a accueilli de nombreuses générations de ceps, dont les premières traces remontent à l’an 59 av JC. La proximité du Rhône et de la Saône comme voies de transport, puis la présence de l’armée romaine, ont encouragés l’essor de la viticulture dans cette belle région, située entre Macon et Lyon. Où suis-je ? Dans le Beaujolais…

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Le Beaujolais doit son nom à la famille de Beaujeu, seigneurs et propriétaires terriens importants entre le 10ème et 15ème siècle. Leur influence sur le développement de la région a été déterminante, s’achevant avec le legs de la totalité de leurs terres en l’an 1400 aux Bourbons. Et oui, lourdement endetté et doté de surcroît (à ce qu’il paraît) d’un fort mauvais caractère, Edouard de Beaujeu, le dernier de sa lignée, a fait un geste sans concession pour clore avec éclat l’histoire d’une grande famille. Par la suite, d’autres familles puissantes ont joué les chaises musicales. L’histoire de cette région, comme tant d’autres, est un bel exemple de l’influence que la politique et le pouvoir peuvent avoir sur leur épanouissement. Et donc sur le développement de la viticulture.

Par rapport à l’ancienneté du vignoble, le Gamay y est arrivé relativement tard, au début du 17ème siècle seulement. Pourtant, les premières traces de ce cépage datent de 1395, implanté à l’époque en Bourgogne, d’où il est d’ailleurs originaire. Plus précisément du village éponyme de Gamay, proche de Saint-Aubin. Craignant la concurrence avec le Pinot Noir, le Gamay fût arraché et réimplanté plus bas, dans la région du Beaujolais. Une heureuse décision, car il se plaît particulièrement bien sur ces sols siliceux et granitiques. S’y ajoute que les vignobles en coteaux, avec une altitude moyenne des plantations à 300m, aident à la création d’une multitude de microclimats, tout comme la conservation d’une certaine fraîcheur. Le terroir s’y exprime alors avec une belle finesse et diversité, reléguant au fond du placard toute généralisation simpliste du genre : Beaujolais = Beaujolais Nouveau = vin de soif sans intérêt.

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Suite au mouvement de la création des AOC dans toute la France au début du 20ème siècle, le Beaujolais obtient la sienne en 1936. Tout a débuté avec les Crus Chiroubles, Fleurie, Chenas, Morgon et Moulin à Vent. En 1938 sont inclus Brouilly, La Côte de Brouilly et Juliénas. Saint-Amour doit faire les yeux doux jusqu’en 1946 avant d’être admis et Régnié n’y arrive qu’en 1988. Parfois il faut faire preuve de patience. Les appellations génériques Beaujolais et Beaujolais blancs sont officialisées quant à eux en 1937.

Le roi de l’appellation, le Gamay Noir à jus blanc, de part son caractère délicat, frais, fruité, légèrement épicé et peu tannique, se marie facilement à une large palette de plats, notamment asiatiques, mais aussi à la charcuterie et les fromages. Si vous avez la chance d’acquérir vos vins chez les vignerons, ce que je vous encourage à faire, n’hésitez pas à leur demander leurs recettes préférées pour accompagner leurs vins. Vous repartirez alors avec le kit complet pour épater vos ami(e)s !

En plus du Gamay Noir à jus blanc d’autres cépages sont autorisés. Le Chardonnay, qui produit quelques vins blancs remarquables sur ce terroir, reste pourtant très confidentiel, car seulement 2% de la production de l’appellation est vinifié en blanc. Puis il y a les cépages accessoires, comme l’Aligoté Blanc, le Gamay de Bouze Noir, le Gamay de Chaudenay Noir, le Melon Blanc, le Pinot Gris et le Pinot Noir.

Voici enfin quelques beaux domaines à découvrir. Je me restreins à deux coups de cœur pour chacun. A vous de partir à la découverte de leurs autres cuvées !

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DOMAINE THIBAULT LIGER-BELAIR

Ce nom vous parle ? Normale. Il est un des vignerons phares de la Bourgogne. Cela ne l’empêche pas de voir ce qui se passe ailleurs, et de reconnaître que le Beaujolais est un petit trésor sous-estimé. Il acquiert donc en 2008 un premier vignoble de 3 ha, qu’il complète par la suite pour arriver à une totalité de 14 ha aujourd’hui. Il travaille sa vigne selon les préceptes bio et biodynamie. Etant en train de restructurer la propriété, vignoble et chai, les vins sont, après fermentation, transférés à Nuits Saint Georges pour y être élevés, à la bourguignonne. Le résultat est convaincant. On sent que le capitaine à bord est un vieux loup de mer qui aime la vigne…

Moulin-à-Vent – Vieilles Vignes 2012

Rouge – 100% Gamay – environ 20 €

De vieux ceps de 65 à 85 ans apportent leur fruit pour cette cuvée. Le sol fin sur un socle de granit rose et quartz donne ici une de ses plus belles expressions au cépage. La vendange est manuelle. S’y ajoute un tri rigoureux des baies et l’élevage en fûts de deux/trois vins. Le résultat est tout en finesse.

Au nez il se montre franc et élégant, aux arômes de fruits rouges, comme une belle framboise à croquer. En bouche il dévoile une belle complexité, frais, tendu, fruité, gourmand, aux tannins fins & soyeux, avec une fin tout en longueur. Un vin bien construit et structuré.

À boire ou à garder encore quelques années

Température de service 14 – 15°C

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Moulin-à-Vent – La Roche 2012

Rouge – 100% Gamay – environ 25 €

La vigne pousse sur un sol très fin, de seulement 20 à 30 cm de sable rose, sur un socle de granit rose. La vendange, manuelle, est entièrement égrappée et l’élevage se fait en fûts, dont 20% de fûts neufs.

Le nez est joliment épicé, avec des notes de vanille et un peu de poivre blanc, de beaux fruits rouges à croquer comme la framboise, cerise et groseille. En bouche il se montre frais, aux tannins de velours et soyeux, avec de légères notes lactées, un peu caramel, toujours ce fruité croquant avec en plus des notes de violette et un peu de menthol. C’est un vin complexe, élégant, structuré, tendu, droit et franc, qui exhale et montre une belle longueur en fin de bouche. Très bien fait et sans chichis, il va droit au cœur.

On peut déjà l’apprécier, mais il gagnerait vraiment à être gardé encore quelques années.

Température de service 14 – 15°C

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CHÂTEAU DES JACQUES

Ce Château, appartenant à Louis Jadot, est dirigé par Guillaume de Castelnau. Cet ancien militaire mène les 80 ha de vigne à la baguette, enfin, presque. 10 ha de leur vignoble sont plantés en blanc, ce qui est exceptionnel pour l’appellation qui compte tout juste 248 ha de Chardonnay en tout. Curieux d’esprit, il n’hésite pas à bousculer les habitudes et travaille avec un géobiologue dans la vigne et le chai. Si un jour vous avez la chance de déjeuner ou dîner au château, n’hésitez pas à lui en parler. Discussions animées garanties. De plus, sa femme cuisine merveilleusement bien !

Morgon – Côte du Py 2012

Rouge – 100% Gamay – Alc. 13% – environ 22 €

La vigne, située sur la face sud de la Côte, s’enracine sur un terroir de gore volcanique bleu. La vendange est faite à la main, les baies égrappées et triées. L’élevage se fait en fût, dont environ 20% de fûts neufs.

Un beau nez tout sur le fruit rouge, légèrement épicé. En bouche il est frais, franc et tendu, avec un fruité gourmand tout en élégance, légèrement épicé. C’est un vin très équilibré avec un boisé très bien intégré qui apporte une jolie touche au tableau complet.

À boire ou à garder encore quelques années

Température de service 14 – 15°C

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Moulin-à-Vent – La Roche 2012

Rouge – 100% Gamay – Alc. 13% – environ 23 €

Les ceps s’enracinent sur la crête du Moulin-à-Vent, sur un sol à forte proportion de quartz et se situant sur une veine tellurique. Le raisin est vendangé à la main, trié et égrappé. L’élevage se fait en fût de chêne, 100% de fûts neufs.

Le nez est fruité et minéral. En bouche c’est un vin frais, fin et équilibré, qui se construit à la verticale, aérien, solaire et délicat. Les aromes de fruits rouges sont soulignés par un boisé discret très bien intégré. Un vin très bien fait !

À boire ou à garder encore quelques années

Température de service 14 – 15°C

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DOMAINE LES GRANDS FERS

Acquis en 1890, ce domaine familial de 10 ha est aujourd’hui tenu par le sympathique Christian Bernard. Il l’a repris en 1991, millésime magique pour ce vigneron qui a produit cette année là une petite cuvée expérimentale élevée en 3 fûts, achetés d’occasion à un ami. Le résultat était tellement probant qu’il a décidé par la suite de ne plus assembler toutes les parcelles en une seule cuvée, comme le faisait son père, mais de produire les bonnes années des cuvées parcellaires. Depuis il a parcouru un long chemin et ses vins comptent parmi les incontournables du Beaujolais, avec un très bon rapport qualité/prix.

Fleurie – Grands Fers 2011

Rouge – 100% Gamay – Alc. 13% – environ 8 €

Cette cuvée est un assemblage de plusieurs parcelles. La vigne, âgée entre 40 à 70 ans, est implantée sur un sol granitique typique pour la région. La vendange est manuelle et la vinification se fait en grappes entières, l’élevage en foudres.

Miam. La bouche est fraîche, structurée, droite et délicate, avec des tanins présents mais en finesse. Les arômes de fruits rouges, framboise, cerise, et de violette se prolongent dans une croquante finale. Le tout dessine un vin tendu, serré et accessible qui fera merveille en accompagnant une belle planche de charcuteries.

À boire, mais il pourra facilement aller jusqu’à 5 ans de garde

Température de service 14 – 15°C

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Fleurie – Grands Fers Les Côtes 2011

Rouge – 100% Gamay – Alc. 13% – environ 11 €

Les Côtes est une petite parcelle de 1ha65 d’un seul tenant, exposée plein sud. Le sol est composé d’une couche de sable peu profonde sur un socle de granit. L’ensoleillement et la nature du sol font que le raisin arrive à produire une belle qualité même dans les millésimes difficiles. L’élevage se fait en fûts et foudres, pour ce millésime pendant presque deux ans.

Un joli vin qui se révèle à la fois frais et rond, mais aussi structuré et profond, tout en élégance et avec des tannins très fins. C’est très bien fait, fruité, épicé, épanoui et gourmand. Un superbe rapport qualité/prix !

À boire, mais il pourra facilement aller jusqu’à 7 ans de garde au moins

Température de service 14 – 15°C

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DOMAINE MARCEL LAPIERRE

Ce domaine familial de 16 ha, fondé au début du 20ème siècle, est aujourd’hui géré par Mathieu Lapierre, sa maman et sa sœur. Les parcelles se trouvent tous sur le Cru Morgon. Ce domaine est une référence dans le monde des vins naturels, ce qui fait qu’ils sont très recherchés et parfois difficiles à trouver. Mathieu, cuisinier de formation, a gardé l’amour de l’hygiène, condition sine qua non pour l’élaboration de vins sans sulfites et éviter les risques de déviation qui vont avec. Le résultat est convaincant !

Morgon 2012 « nature »

Rouge – 100% Gamay – Alc. 12,5% – environ 16 €

Issu de vigne de 70 ans d’âge en moyenne, qui s’épanouit sur un sol granitique. La vendange est manuelle et les raisins sont triés. C’est un vin issu de la macération semi-carbonique, typique pour le Beaujolais, sans SO2 et uniquement avec levures indigènes. L’élevage se fait pendant 9 mois en pièces de 216 litres.

Un superbe exemple de ce que peut être un vin nature produit selon les règles de l’art. Il est frais, équilibré, fin et fruité, avec des notes de cerise, framboise et réglisse, et une petite pointe sauvage qui complète bien l’aromatique. C’est un vin accessible avec une belle structure tout en légèreté.

À boire

Température de service 14 – 15°C

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Morgon 2012 « sulfité»

Rouge – 100% Gamay – Alc. 12,5% – environ 16 €

Il est en tout point pareil que le nature, sauf qu’il y a eu un ajout de SO2 tout à la fin de l’élevage, juste à la mise en bouteille.

Ce vin est comme la grande sœur du premier, avec un joli corset en plus. Il est frais, fruité, plus serré. Toujours élégant, ce vin à besoin d’être carafé pour montrer sa vraie nature, qui sera proche de celle de sa petite sœur « nature ».

À boire ou à garder encore 2 à 3 ans

Température de service 14 – 15°C

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DOMAINE LE CLOS DE MEZ

On parle beaucoup de Jean-Pierre Confuron. Mais connaissez-vous son épouse, Marie Elodie Zighera ? Non ? Alors on va y remédier. Cette jeune femme de 35 ans est à la tête d’un des domaines les plus prometteur en Beaujolais, plus précisément à Fleurie. Elle a repris en 2006 ce petit domaine de 6 ha, issu de la propriété familiale. Elle le nomme Clos de Mez, reprenant ses initiales. Fini de livrer les raisins à la coopérative. Sa solide formation en œnologie lui permet de faire ressortir du terroir de ses parcelles ce qu’il y a de plus précieux. Et de vinifier un vin qui est tout sauf un vin de femme (qu’il n’en déplaise à certains). Elle prends son temps pour l’élevage de ses cuvées et ne les commercialise que quand ils sont prêts. De vrais vins de caractère et de terroir. Une superbe découverte !

Fleurie – La Dot 2012

Rouge – 100% Gamay – Alc. 13% – environ 14 €

L’âge moyen de la vigne sur cette parcelle, d’un seul tenant sur le lieu-dit Grand Près, est de 45 ans. L’exposition est sud-est. Cette parcelle était en fait la dot de sa grand-mère. Comme quoi, l’héritage peut être une vocation. La vendange est manuelle, le raisin est trié et la vinification se fait en grappes entières. L’élevage se fait en cuve et en fût, le pourcentage de chaque étant défini par la qualité du millésime, mais se fait au minimum pendant 2 ans avant la mise en bouteille.

Dès la première gorgée c’est complexe, parfumé, toute en fraîcheur, aux tannins de velours denses et serrés. Les arômes de fruits rouges et noirs, une pointe de réglisse et de violette dessinent un vin vertical, stylé et très épuré. La fin de bouche tout en longueur achève le tableau en beauté. C’est fou d’avoir une telle qualité pour un tarif aussi raisonnable.

À boire ou à garder encore facilement jusqu’à 10 ans

Température de service 14 – 15°C

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Morgon – Château Gaillard 2012

Rouge – 100% Gamay – Alc. 13% – environ 14 €

L’âge moyen de la vigne pour cette parcelle au nord de Morgon est de 80 ans. La vendange est également manuelle, la vinification et l’élevage fonctionnent sur le même principe que pour le Fleurie.

C’est un vin parfumé aux arômes de fruits rouges et noirs, intense, gourmand, avec des tannins de velours très fins, denses et serrés. Ample, profond, complexe, structuré et doté d’une texture qui lui promet de belles années à venir, c’est un Gamay sublime.

À boire ou à garder encore facilement jusqu’à 10 ans

Température de service 14 – 15°C

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CHÂTEAU DU MOULIN-À-VENT

Ce domaine de 37 ha est peut-être celui qui produit les vins les plus modernes de tout ceux que j’ai pu goûter dans le Beaujolais. Ils sont installés dans un joli château, situé sur la crête du Moulin-à-Vent, avec une vue imprenable sur les environs. Repris par la famille Parinet en 2009, ils s’attellent depuis à restructurer domaine et château pour redorer le blason de ce terroir qui a été longtemps réputé comme le plus noble de la région. Et ils y arrivent plutôt bien. Le résultat en bouteille est plus que convaincant et indique, une fois de plus, que le Beaujolais est en pleine renaissance.

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Moulin-à-Vent – La Rochelle 2012

Rouge – 100% Gamay – Alc. 13% – environ 33 €

Cette parcelle se situe en haut de Rochegrès, exposé plein sud. La vendange est manuelle et les raisins égrappés. L’élevage se fait pendant 14 mois en fût, dont 20% de fûts neufs.

C’est un vin frais, gourmand et généreux, aux tanins fins de velours. Il montre une belle trame fruitée, plutôt atypique pour le cépage : fruits noirs, cerise confite, cassis, pruneaux, et une pointe de café. Bien équilibré, élégant, intense et structuré, il démontre parfaitement que le Gamay n’est pas un simple cépage de loisirs.

À boire ou à garder encore facilement jusqu’à 10 ans

Température de service 15 – 17°C

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Moulin-à-Vent – Champ de Cour 2012

Rouge – 100% Gamay – Alc. 13% – environ 31 €

Ce vin est issu d’une sélection parcellaire. Le lieu-dit Champ de Cour est exposé sud-est sur un sol granitique, avec en profondeur une couche de galets. La vendange, tout comme pour La Rochelle, est manuelle, les raisins sont éraflés et l’élevage se fait pendant 16 mois en fût, dont 20% de fûts neufs.

La fraîcheur et la gourmandise caractérisent ce vin. Rond, ample, avec une belle structure et une jolie trame aromatique, il montre des tannins fins et à nouveau une aromatique atypique : fruité intense avec une pointe de fruits secs et de kirsch, du cassis, un peu de réglisse, du laurier et une trame épicée en finesse. C’est un vin très bien fait et joliment structuré.

À boire ou à garder encore facilement jusqu’à 10 ans

Température de service 15 – 17°C

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Tous ces vins sont comme fait pour votre table cet été, sous le soleil. Ça y est, envie de redécouvrir ? Dans ce cas : Cheers !!!

 

Wine Uncovered

2 commentaires Laisser un commentaire

  1. Bonjour,
    je viens de lire avec interet votre article sur le beaujolais.Je suis surpris que vous ne fassiez pas reférence à 2 grands noms du Beaujolais qui sont Daniel BOULAND et Didier BURGAUD.
    Outre leur très grande qualité et terroirs, leurs vins y compris dans les cuvées hauts de gamme ne dépasse pas 15 Euros alors que les vignerons sélectionnés dans votre article se situent plutot à 20-25 euros, ce qui est très élevé pour le Beaujolais meme s’il y a un effet de mode à la LAPIERRE.
    A vous lire
    Cordialement
    Franck LEGRAND

    • Cher Monsieur,
      Merci pour votre commentaire. Je connais bien les vins de Burgaud et de Bouland.
      En fait, cet article n’est que le premier, un autre va suivre, dans lequel Bouland figurera.
      Par contre, n’ayant pas encore eu l’occasion de visiter le domaine Burgaud, je ne peux pas écrire sur lui.
      Ma démarche de blogueur est de n’écrire que sur les vignerons & domaines que j’ai pu visiter, puis de parler de ceux qui m’ont vraiment plu, et ce indépendant du tarif des bouteilles aussi longtemps que le rapport qualité/prix y est. Au lecteur de faire son choix selon ses envies et son budget.
      Je ne suis qu’au début de mes découvertes, pleins d’autres vont suivre, des petits comme des grands.
      Bien à vous,
      Birte

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